Combien de petites entreprises ont déposé le bilan à cause d'un impayé ? Combien parmi elles sont tombées au champ d'honneur faute de soutien de leur banque au moment crucial ? Aucun chiffre, aucun sondage ne donne le détail du niveau de responsabilité des banques dans les défaillances. Mais l'absence de réactivité qui a pu être reprochée à des réseaux bancaires, mortelle pour les TPE, demeure incontestable et aggrave le sentiment d'insécurité chez ceux qu'on appelle les « petits patrons ». Elle explique l'engagement public pris le 27 janvier par Oseo et la Fédération des banques françaises (FBF), sous le regard de la CGPME, de corriger le tir à l'égard des structures de moins de dix salariés. L'engagement porte à deux niveaux : réduire le temps de réponse des banques aux demandes de crédits (il serait, par exemple, d'une quinzaine de jours à la BNP) et soutenir la trésorerie. Précisément, une enveloppe de 100 M€ est destinée pour fortifier l'accès aux crédits de trésorerie, allant jusqu'à 80 000 euros par dossier. Les intentions sont ainsi déclarées pour maintenir le tissu fragile des TPE. Comme toujours, nous jugerons dans les faits. Dans
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?