Résultat : le salarié perdait le bénéfice des heures non utilisées s'il venait à quitter l'entreprise sans demander à utiliser son droit. Trop bête d'avoir « économisé » sur ses 20 heures annuelles (cumulables dans la limite de 120 heures) pour les voir partir en fumée ! Depuis la loi du 24 novembre 2009 réformant la formation, le DIF est devenu un droit personnel. Du coup, il est « portable » dans plusieurs cas. Ainsi, dès lors qu'un salarié quitte son emploi pour un motif ouvrant droit à l'assurance chômage (sauf licenciement pour faute lourde), il peut utiliser les heures acquises au titre du DIF pour suivre une action de bilan de compétences, de validation des acquis de l'expérience ou de formation. Autre possibilité : faire jouer ses droits chez son nouvel employeur, à condition d'en faire la demande au cours des deux années suivant son embauche. Le financement de l'action de formation est alors assuré par l'OPCA dont relève la nouvelle entreprise à hauteur des heures de formation acquises et non utilis�
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