Les nuisances combattues en Ile-de-France

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La Région Ile-de-France entend rationaliser et optimiser le « dernier kilomètre » routier. Pour livrer plus propre, les pouvoirs publics peaufinent le Plan de déplacement urbain en s'appuyant sur les expérimentations du Club Déméter.

Quotidiennement, un million de livraisons et enlèvements sont réalisées en Ile-de-France, dont une part importante sur Paris intra-muros, pour servir 11 millions d'habitants et 700 000 établissements. Sur l'année, le volume transporté avoisine les 250 millions de tonnes, en progression de 16 % sur les dix dernières années. Cette croissance s'est essentiellement portée sur le mode routier qui capte 90 % des flux, contre 6 % pour le fluvial et 4 % pour le ferroviaire. Un répartition d'autant plus logique quand la moitié de ces flux a son point d'entrée et de sortie en milieu urbain dense. « La route s'impose quasi exclusivement sur le dernier kilomètre », souligne Diana Dizain, chargée de mission fret au Conseil régional d'Ile-de-France. Ce segment de la chaîne logistique, couvrant la livraison terminale en milieu urbain, est aussi celui qui génère le plus de nuisances, en termes de bruit et de

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