Près de dix millions de téléspectateurs ont découvert, le 25 janvier sur TF1, le visage rond et le crâne lisse de Jimmy Bils. Face à Nicolas Sarkozy, il a été la voix du transport routier parmi onze Français incarnant selon le tropisme présidentiel la « France qui travaille ». Le Nordiste, sur son 31, n'a pas fait dans l'esclandre. Cornaqué par Jean-Pierre Pernaut, il a utilisé son petit temps de parole (moins de trois minutes) pour souligner l'épée de Damoclès qui pèse sur la profession : la succession de taxes à venir (carbone et kilométrique) lourdes à porter dans un marché européen ouvert à la concurrence. « J'avais 1000 questions à poser mais il a fallu aller à l'essentiel. J'ai essayé d'être clair et concret », assure Jimmy Bils. Stressé et « très tendu » pendant le direct, le chef d'entreprise s'est détendu ensuite en bavardant quelques minutes avec le président de la République, après l'émission. « Je l'ai trouvé accessible, ouvert, humain », souligne celui qui prépare -avec appétit- le centenaire historique de l'entreprise. En 2011, Bils Deroo fêtera ses 100 ans et un siècle d'histoires en grandes pompes. TF1 sera-t-il de la pa
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