A défaut de mettre les camions sur les trains (un leurre pour calmer les esprits chagrins ?), les pouvoirs publics les pousseraient-ils sur les axes routiers et autoroutiers payants ? La seconde hypothèse est autrement plus crédible que la première, et dans un délai bien plus court. L'actuelle volonté du Conseil général de l'Allier d'interdire les routes départementales à certains poids lourds de + 7,5 t (excepté les véhicules immatriculés 03 ou effectuant une desserte locale ou des départements limitrophes) entérine la perspective. Dans l'esprit, elle est voisine de projet du Conseil général de Saône-et-Loire qui veut interdire la RN73 sur quatre communes aux PL de passage. Des raisons de sécurité routière ou de confort des riverains peuvent expliquer ces interdictions de circuler de « portée locale ». Mais pas seulement. L'autre motif est d'ordre financier. Comment ne pas entrevoir la manoeuvre ? Dans deux ans, s'appliquera l'éco-redevance kilométrique qui vise 12 000 km de routes nationales et de voies secondaires. N'est-il pas déjà temps pour certains élus, à la recherche de nouvelles recettes publiques, d'organiser le report de trafics sur les axe
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