La gestion des amendes radars est critiquée

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Le rapport annuel de la Cour des comptes porte le sceau de Philippe Séguin.

Dans le décor majestueux de la grande salle du Palais Cambon (Paris), l'ambiance était solennelle le 9 février. « Il avait su apporter sa voix au rapport annuel que je vous présente aujourd'hui », a rappelé Alain Pichon, le président par intérim de la Cour. Une fois de plus, les magistrats de la rue Cambon ont fait preuve d'autorité et de discernement pour dénoncer les irrégularités et autres dérives dans la gestion des deniers publics. L'édition 2010 critique notamment la gestion du produit des amendes de circulation routière. L'enjeu est d'importance puisque les quelque 33 millions d'amendes émises en 2008 ont rapporté plus de 1,5 Md€ au budget de l'État. À la suite du rapport Mariton (mai 2009), les magistrats notent que les procédures de paiement et de recours sont complexes et onéreuses. Seul le déploiement des radars automatiques a permis une modernisation d'une partie des amendes. Pour le TRM, l'affectation des amendes en direction des infrastructures demeure incertaine. Elle dépend de l'avenir de l'Agence de financement des infra

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