Aboutir à un accord sur la mutuelle de branche au terme de quatre réunions paritaires semblait irréaliste. Les faits le démontrent. Le 4 février, la quatrième réunion de la CNIC (Commission nationale d'interprétation et conciliation de la convention collective) consacrée à la mise en place d'une complémentaire santé a tourné court. Une prochaine rencontre des partenaires sociaux est programmée le 12 février. « Hormis la FNTR et l'Unostra, tout le monde semblait accepter le principe d'une mutuelle obligatoire pour l'ensemble des entreprises du secteur. Mais dès qu'il s'est agi de s'accorder sur un niveau minimal de couverture, plus personne n'était d'accord », observe Frédéric Bérard (CFE CGC). À la CFDT, en revanche, on se veut résolument positif en notant un « début de consensus tant sur l'élaboration du socle minimal des garanties que sur les prestations ».
Le 3 février, déjà, la troisième réunion avait connu son moment choc. D'entrée
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?