« Ce sont 50 % des surcoûts », estime Anaïs Anché, chargée du sujet dans le Morbihan, dans une opération « Mutualisation 56 ». A Quimper, industriels et transporteurs songent à se doter d'une plateforme avancée dans la région parisienne. L'Association bretonne des entreprises agroalimentaires (ABEA) travaille depuis un an sur une « mutualisation des palettes » et la Chambre régionale de commerce sur la massification des flux. « L'agroalimentaire breton s'estime en retard de compétitivité dans le transport, en raison de son éloignement des grands centres de consommation et du manque de flux retour. Il veut aussi anticiper sur la taxe carbone et l'écotaxe », explique Gaëlle Cotonnec, secrétaire générale de l'ABEA. Mais les transporteurs craignent que ces massifications débouchent sur des appels d'offres à leur détriment. Dans le Morbihan, en octobre, ils ont constitué un groupe pour demander un partage des économies réalisées entre transporteurs et chargeur
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