Pas d'exonération fiscale, pas de subventions spécifiques. L'aide financière publique destinée à soutenir les transporteurs routiers qui ont une démarche volontaire de développement durable est quasi inexistante en France. « Contrairement à d'autres pays européens, il n'y a pas de politique ou de système incitatif des pouvoirs publics en la matière pour les entreprises de transport de l'hexagone » confirme Stéphane Levesque, délégué aux activités routières chez TLF. « Le seul dispositif mis en place par l'État est la charte d'engagement sur trois ans de réduction des émissions de CO2 signée entre les transporteurs, l'Ademe et le Ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer (MEEDDM) ou ses représentants locaux, les autorités préfectorales. Mais cette charte qui concerne notamment les transporteurs qui acquièrent des véhicules propres Euro 5 ou qui mettent e
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