« Le 1er juillet sera difficile à tenir mais nous y allons », a déclaré Jean-Louis Borloo, le ministre de l'Ecologie lors de l'émission « Le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI » du 7 mars dernier. Depuis l'invalidation du projet de taxe carbone par le Conseil constitutionnel le 31 décembre dernier, le gouvernement marche sur des oeufs et s'évertue à respecter-au forceps-la date d'entrée en vigueur du dispositif, le 1er juillet. Au cabinet du ministre, on planche sur une nouvelle mouture qui sera transmise à l'Assemblée nationale en avril. «Notre objectif est de préserver la compétitivité des entreprises », assure un conseiller technique de Jean-Louis Borloo. La tâche est d'autant plus périlleuse qu'une nouvelle fronde parlementaire n'est pas à exclure. Depuis l'échec de la conférence de Copenhague en décembre, certains parlementaires ne croient plus à la taxe carbone. « La France est isolée sur le sujet. C'est un problème à traiter au niveau européen », indique Gilles Carrez, rapporteur (UMP) du budget à l'Assemblée. « La taxe carbone existe en Suède depuis 1991, rétorque le conseiller. Un projet de directive européenne est même à l'étude à Brux
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