L'O.T. : Après les premières réunions, la FNTR demeure peu enthousiaste vis-à-vis des États Généraux. Pourquoi ?
J-P. D. : Pour nos entreprises, il s'agit d'un pur produit du parisianisme, déconnecté de leurs préoccupations, une opération dilatoire et de diversion qui n'aborde ni les problèmes prioritaires : compétitivité, coût du travail, charge fiscale, développement durable..., ni les questions d'actualité : taxe carbone, taxe PL... Dans le meilleur des cas, c'est un hochet, au pire une échelle de perroquet. Il appartient à la FNTR, de faire entendre la voix des entreprises, poser des garde-fous et tenter de pousser des dossiers professionnels. Trois commissions ont été instituées. La première sur la formation : elle est tout, sauf dénuée d'arrière-pensées pour ceux qui rêvent d'un "conseil supérieur de la formation". La deuxième porte sur la Convention Collective : la nécessité de sa modernisation fait l'objet d'un consensus. Mais faut-il se livrer à une simple réécriture technique ou affirmer plus d'ambition ? Si oui, il s'agirait d'une avancée sociale. Qui a ou aura ce mandat ? La troisième commission est à vocation économique. Les parti
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