La « surqualité » est-elle devenue un problème d'actualité ? L'élection du Transporteur de l'Année, avec un trophée attribué à MTA (44) le 15 mars, a fait surgir ce mot. Pourquoi ? Parce que le lauréat a choisi une stratégie commerciale et une organisation opérationnelle, basée sur un réseau de 16 agences, qui collent au plus près de la demande des clients. Pas moins, pas plus ! Certains y voient du « low cost », d'autres considèrent le principe comme une légitime adaptation, sans perversion des règlements et pratiques sociales, aux réalités des temps nouveaux. Plusieurs transporteurs, présents à notre soirée, ont bien compris ce dernier message. En se posant la question suivante : et si à force de placer la barre haut en termes de qualité de service, des entreprises de transport -dans le but revendiqué de se différencier- la mettaient par inadvertance trop haut. Bien au-delà de ce que demandent certains marchés ou imposent certains contrats. Le problème ne serait pas si grave si cette surqualité était rémunérée ou reconnue. Or, aux dires d'une majorité de prestataires, ce n'est pas le cas. Et par les temps qui courent, propices à la pression
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