La taxe carbone est-elle enterrée ou remise à plus tard ? « Nous prendrons le temps de la concertation au niveau européen comme au niveau national», a déclaré le chef de l'État, Nicolas Sarkozy, dans un entretien au Figaro Magazine le 12 mars dernier. Sans pour autant réitérer sa volonté de proposer une nouvelle mouture du projet au 1er juillet. Le flou présidentiel laisse d'autant plus ouverte la possibilité d'une entrée en vigueur plus tardive que cet impôt est devenu impopulaire auprès des entreprises comme auprès des citoyens. Techniquement, il est plus sage que le gouvernement patiente. Politiquement, il risque de «carboniser» le dossier.
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