L'OT : « Vos » États Généraux ont occupé une place centrale lors du congrès de l'OTRE. Le signe de convergences fortes entre l'OTRE et TLF ?
P. G. : Nous avons des points de vue qui, pour l'essentiel, se rejoignent sur les trois thèmes des Etats Généraux. Je ne veux pas me lancer dans la polémique du « plus ou moins de camions ». À travers ma participation à ce congrès, on se rend surtout compte qu'il ne s'agit pas d'un problème de taille, mais plutôt de conception de l'avenir de nos métiers, d'éthique professionnelle, de respect des engagements et de volonté de travailler avec l'ensemble des partenaires, organisations patronales et syndicales, les chargeurs et l'État pour faire en sorte que cette mayonnaise des Etats Généraux puisse déboucher sur du concret d'ici la fin de l'année.
On a quand même senti dans la salle beaucoup de scepticisme au moment où Christian Rose, le représentant des chargeurs, déclarait que transpor-teurs et chargeurs étaient « condamnés à s'entendre ».
P. G. : C'est vrai car nous sommes dans un schéma permanent d'offre et de demande. Aujourd'hui, l'activité est réduite. Les chargeurs ont donc plutôt le beau rôle
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