Il faut espérer que les États Généraux permettront une réelle mise à plat du TRM car la crise du transport routier n'est pas seulement conjoncturelle mais surtout structurelle. Bien entendu, l'environnement économique déprimé pèse de façon négative sur le secteur (baisse des volumes, des prix et des marges ; réduction des frais de déplacement, des heures supplémentaires et des allocations de nuit, etc.). Les entreprises doivent faire face à des hausses de coûts qu'elles sont impuissantes à répercuter sur les prix. Dans le cadre actuel de régulation, les réserves de productivité sont épuisées. Par ailleurs, les entreprises françaises subissent une concurrence internationale particulièrement inégalitaire en particulier avec l'effet du cabotage sur les prix. Notre pavillon ne cesse de perdre des parts de marchés et nous sommes en voie de disparition à l'international. On ne peut rester indifférent à la situation des chauffeurs dont les revenus sont
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