SECRÉTAIRE D'ÉTATS D'ÂME

Les résultats des élections régionales, hors l'Alsace, ont ébranlé la majorité présidentielle. Une certaine mauvaise humeur, une poussée d'aigreurs, provoquées par des scores peu glorieux en Région, sont apparues dans les rangs du gouvernement, mis à mal par la crise économique et moqué pour ses volte-face sur des engagements environnementaux. Dominique Bussereau, depuis le 21 mars, n'échappe pas à la (dé) pression. Être secrétaire d'État chargé des Transports dans un « grand » ministère de l'Environnement n'a rien d'une sinécure depuis juin 2007. Ne mettre en avant que le mode ferroviaire quand le gros des troupes et des emplois se trouve dans le secteur routier n'est pas plus simple à défendre (même vu sur le long terme !). Quant au service après-vente de l'accord social du 14 décembre 2009, il reste à assurer tant l'incompréhension domine encore sur l'urgence et les conditions de la signature ! Pour ces raisons, admettons donc que Dominique Bussereau, battu dans sa Région, soit victime d'un « coup de moins bien ». Pour autant, cette déprime peut-elle expliquer le curieux « droit de réponse », que nous publions à sa demande expresse en page