La mutualisation des transports peut-elle contribuer au développement du tissu industriel de l’Ouest Cornouaille, excentré géographiquement ? Mandaté début janvier par la Syndicat Intercommunautaire Ouest Cornouaille Aménagement (SIOCA) pour mener une étude ad hoc (L’OT 2532), et après avoir audité 15 industriels et consulté une quarantaine d’entreprises, dont 27 de mareyage, le cabinet Supply Chain Masters répond par l’affirmative. « Quelle que soit la configuration logistique retenue par les acteurs économiques et pouvoirs publics, les bénéfices économique et environnemental pour les trois filières, marée, frais et sec, sont réels », note Thierry Jouenne, directeur associé du cabinet. Qui plus est pour le secteur de la marée qui représente 50 % des volumes totaux expédiés, mais dont l’organisation atomisée pèse sur sa rentabilité et compétitivité. Ainsi, la mutualisation de la ramasse entre les six criées en activité et des expéditions depuis ces ports sur une plateforme de massification se traduirait par une division par quatre du nombre de véhicules utilisés par les mareyeurs : de 57 véhicules (55 VUL et 2 PL) à 14 PL. Et dans
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