Rien ne sert de signer des protocoles pour promouvoir la mise en service de trains longs (de 750 à 1 200 m demain), vecteurs d’accroissement de la productivité et de la compétitivité du combiné rail-route, si les gains espérés sont balayés par l’obsolescence des terminaux, obligeant notamment des manœuvres de « coupes » de ces convois à l’arrivée. Dans quelques jours, avec la mise en exploitation de deux voies ferrées de transbordement de 750 m, contre 450 précédemment, sur le chantier de Perpignan Saint-Charles, ces ruptures de charges intempestives ne seront plus qu’un souvenir. Tant pour la réception que la constitution des convois. Après plus de trois ans de travaux, pour un investissement de près de 40 M€, le terminal de transport combiné a fait peau neuve pour accompagner la croissance de Saint-Charles International (SCI), premier centre d’éclatement européen de fruits et légumes avec 1,6 million de tonnes traitées par an. Avec ses 150 000 m2 d’entrepôts climatisés et 400 000 passages de poids lourds par an, SCI commercialise ainsi 50 % des flux de fruits et légumes en provenance du Sud. Même si les volumes traités sur le t
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