A la première lecture, les conclusions de l’étude menée par l’Ademe sur l’ACV (analyse du cycle de vie) des biocarburants de première génération, du « champ à la roue », le confirment : les gains nets en CO2, par rapport à des carburants d’origine fossile, sont de 60 à 70 % pour les biodiesels et de 50 à 65 % pour les bioéthanols produits en France. Si on ne se limite pas aux productions françaises, les meilleurs taux de réduction de gaz à effets de serre pour les biodiesels proviennent des filières EMGA (graisses animales) avec 91 %, EMHAU (huiles usagées) avec 90 %, du soja (77 %) et de la palme (76 %). Les mêmes, en y intégrant l’huile végétale pure (HVP) de colza en filière courte, trustent les meilleurs bilans en termes de réduction de la consommation d’énergie non renouvelable sur l’ensemble de leur cycle de vie avec des gains de 82 % à 78 %, contre de 65 à 69 % pour les esters végétaux. Sur ce critère, et par rapport aux carburants fossiles, tous les biocarburants affichent des gains positifs de 18 à 85 %. Et sur les gaz à effets de serre (GES), leurs taux positifs varient de 24 à 91 %. Mais une deuxième lecture d
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