Le mouvement de grève conjoint de la CGT et Sud-Rail, entamé depuis le 7 avril et dont l’une des revendications porte sur « l’arrêt de la casse du fret », est loin d’être neutre pour les transporteurs routiers clients du rail-route. « Alors que les volumes du combiné sont déjà en fort recul depuis un an, cette troisième grève à la SNCF depuis le début de l’année nuit gravement à ce mode. Confirmant pour de nombreux chargeurs qu’il doit rester une variable d’ajustement » regrette Jean-Yves Plisson, délégué général du GNTC. Même si Novatrans a connu quelques débrayages « de solidarité » sur des terminaux du sud-est de la France en fin de semaine dernière (ses salariés n’ont pas le statut de cheminots SNCF), l’opérateur se pose avant tout en victime du mouvement social chez son actionnaire de référence (96,6 % du capital) et son tractionnaire Fret SNCF. D’où une multiplication des annulations de trains
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