Rien ne saurait entraver son franc-parler quand il défend des hommes, une cause ou un dossier. On l’a vu lorsque Raymond Cordier a dénoncé la façon dont ont été traités les conducteurs routiers durant la vague de froid en janvier ou quand il fustige les hausses inconsidérées des péages. Dirigeant d’une entreprise spécialisée dans le transport volumineux, fils de conducteur routier, il commence à travailler à l’âge de 14 ans dans une corderie, puis chez un négociant en vins. Les samedis et dimanches, il charge des vaches au volant d’une bétaillère. En 1970, à 25 ans, il peut acheter son premier camion (d’occasion). Très convivial aux dires de son entourage, c’est un sanguin qui pique des colères terribles, vite retombées. Ce tempérament, allié à un sens pragmatique, lui sert tant dans son mandat régional – Raymond Cordier a été élu en 2005 à la présidence de la FNTR Bourgogne – qu’au rang de vice-président national depuis l’automne 2009. « Esprit fédéral, il travaille pour le collectif. Très européen, il a une approche internationale des dossiers qu’il maîtrise bien grâce à sa pratique professionnelle et à son étude
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