Le groupe Girard, après avoir déposé le bilan le 3 mai, a été placé en redressement judiciaire le 6 mai, au tribunal de commerce de La Roche-sur-Yon. Un plan de cession est envisagé, dans le cadre d’une procédure d’urgence, après l’intervention confidentielle d’un mandataire ad hoc qui avait été nommé en octobre. Trois repreneurs seraient en lice. La décision sur le nom du repreneur sera rendue par le tribunal avant la fin mai, sans passage par la période d’observation. « Cette procédure d’urgence, d’inspiration anglo-saxonne, qu’on appelle aussi pre-package, est connue des administrateurs judiciaires ou des experts-comptables. Mais c’est une pratique assez rare. Elle suppose qu’il y ait une procédure amiable. On se présente alors devant le tribunal avec une solution », précise Claudine Alexandre, de l’OCED (Observatoire consulaire des entreprises en difficultés). Pour Girard, la procédure collective a été causée par la conjoncture générale et la défaillance de la CAMIF, fatales au groupe vendéen (950 salariés ; 60 M€ de chiffre d’affaires). La liquidation judiciaire en octobre 2008 de la filiale de vente aux particulier
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