En 2010, nous n’avons pas une grande visibilité. Mais nous croyons en la profession puisque nous continuons à investir et que nous observons une bonne fidélité de nos clients. L’an dernier, dans notre activité qui propose du stockage, du passage à quai, des enlèvements et redistribution sur la Haute-Savoie, avec de l’affrètement, notre chiffre d’affaires a baissé de 5 %. Nous avons, malgré tout, gardé une certaine rentabilité et en avons profité pour investir en renouvelant du matériel. Entre fin 2009 et début 2010, j’ai ainsi acheté un tracteur pour répondre à un nouveau marché et trois porteurs. Notre préoccupation : les prix ne remontent pas. Le marché est saturé. En Haute-Savoie, notre parc clients diminue d’année en année et, dans la vallée de l’Arve, les entreprises se délocalisent. Nous nous battons tous sur les mêmes clients et perdons de l’affrètement. Chacun essaie donc de trouver du fret régulier, de se diversifier, de se retrouver sur des niches, des services biscornus que les gros ne veulent pas assurer. Nous essayons aussi de trouver un partenariat fournisseurs-clients qui soit une belle alchimie. J’ai ainsi renégoci
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