Alors que l’Assemblée nationale a adopté, cette semaine, le projet de loi portant engagement national pour l’environnement (dit Grenelle 2), les critiques se sont abattues sur la portée réelle du Grenelle de l’Environnement, lancé en juin 2007, aussi médiatique que polémique. Beaucoup n’ont pas encore fait leur deuil de la taxe carbone, abandonnée par défaut d’extension européenne, ni digéré le report – annoncé mezza voce – de la taxe poids lourds. Le Grenelle, déshabillé de sa fiscalité agressive, serait donc mort, victime de la crise économique et de la volte-face du gouvernement. Mais l’esprit du Grenelle a peut-être survécu à son décès présumé. Pour oser l’affirmer, observons l’évolution des signatures de Chartes CO2, promues par l’Ademe en région. La barre des 100 entreprises de TRM signataires a été franchie, fin avril, et la liste continue de s’allonger. A l’origine signée par des grands groupes, la Charte est désormais paraphée par des PME et TPE. Au-delà du plan de communication qui peut utiliser le document (y compris commercialement), au-delà des spécifications environnementales introduites dans les appels d�
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