Ni véritablement dedans, ni véritablement dehors, la FNTR ne perd néanmoins rien des échanges qui se nouent à l’intérieur des États généraux que – c’est un euphémisme – elle n’a pas appelé de ses vœux. Campant sur son cheval de bataille (le coût du travail), l’organisation présidée par Jean-François Pic porte un regard ironique sur les pistes de travail lancées par les autres protagonistes de ces états généraux. « Rien de révolutionnaire. De plus, elles ne répondent pas aux interrogations des chefs d’entreprise, préoccupés par les questions de compétitivité », juge Nicolas Paulissen, délégué général adjoint. Selon ce dernier, les principales avancées de ces premiers mois – 44 tonnes, report de la taxe kilométrique et de la taxe carbone – ont été obtenues hors États généraux… Quoi qu’il en soit, une première plénière « point d’étape » est prévue le 4 juin, sous l’égide de Patrick Vieu, directeur des Services de Transport (à l’Arche de La Défense (92). Entre fin juin et mi-juillet, Dominique Bussereau, secrétaire d’État aux Transports, effectuera également un point intermédiaire.
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