Dans le débat actuel (à tiroirs !) qui devra définir le cadre de nos futures retraites, la question de la pénibilité au travail enflamme les esprits. Elle s’est invitée dans le champ des discussions, à juste titre pour certaines catégories de salariés, quand leur santé ou intégrité physique sont menacées. Sont-elles les seules ? Coïncidence des calendriers, une étude vient de sortir sur le moral des « petits » et « moyens » patrons. On n’y parle pas de pénibilité mais de stress. À haute dose. Réalisé par le Conseil supérieur de l’Ordre des experts-comptables, l’institut TNS Sofres et le quotidien Les Échos, le baromètre indique que le « métier » de dirigeants de PME et de TPE ne met pas à l’abri du surmenage. 72 % en confessent l’oppressante existence. L’évolution du carnet de commandes est la principale cause de stress pour les chefs d’entreprise, qu’ils soient à la tête d’une PME (moins de 500 salariés) ou d’une TPE (moins de dix salariés). Le cours des affaires, si peu glorieux depuis la fin 2008, a pu en effet nourrir des idées noires et provoquer des nuits blanches. Ensuite, selon la catégorie de l’entrepri
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