« Ne vous y trompez pas : derrière cette réserve se cache une belle détermination ». C’est, en substance, ce qu’assurait Jacques Trorial en remettant les clés de la « maison Aft » à son successeur. C’était en 1998. Après sept années en tant que délégué général adjoint, Bernard Prolongeau s’installait alors dans le grand bureau lambrissé de l’avenue de Villiers. Un bureau sans fioritures à l’étage d’un immeuble cossu quoique un brin austère. L’Aft n’étale pas ses richesses. Durant une décennie, sous la houlette de cet « X-Ponts » discret et affable, le groupe de formation poursuit tranquillement son développement. On ne change pas des recettes qui gagnent. Il faudra un rapport de la Cour des Comptes, en 2008, pour que s’impose la nécessité d’une réforme des structures juridiques et d’un encadrement de pouvoirs jusqu’ici concentrés aux mains d’un seul « capitaine ». Bernard Prolongeau met à profit ses talents de gestionnaire déjà déployés dans diverses administrations décentralisées pour démêler l’écheveau de sociétés, prises de participations et autres SCI. Sans se départir d’un self-control qu’i
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