La CNIL fixe des limites

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La CNIL veille au grain : une entreprise de transport routier a dû remballer le dispositif de vidéosurveillance qu’elle avait mis en place afin de « lutter contre les dégradations matérielles et de protéger les salariés ». Sans remettre en cause le droit à protéger les biens et les personnes, la Commission nationale de l’informatique et des libertés a ordonné l’interruption temporaire du système, estimant que l’entreprise était allée trop loin. Plusieurs salariés étaient ainsi filmés à leurs postes de travail de manière permanente (nuit et jour) par deux caméras, situées à chaque extrémité du bureau qu’ils partageaient, ont constaté les agents de contrôle de la CNIL lors de leur visite. Dans une délibération datée du 22 avril, la commission a jugé injustifiée cette surveillance « générale et permanente des salariés quelque soient la nature de leurs tâches et leur fonction » et disproportionnée par rapport à l’objectif de sécurité. En outre, elle a reproché à l’employeur de ne pas avoir informé individuellement le personnel ainsi qu’elle le recommande ; la société s’était bornée à apposer des autocollants com

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