Les Français ont parfois, aux dires de nos voisins européens, l’art et la manière de compliquer les choses quand l’efficacité commande de faire simple. La gestion du dossier du PTRA de 44 tonnes, déterminant pour l’avenir et l’économie du transport routier en France, est en passe d’en donner une nouvelle illustration. Le 14 juin, lors d’une réunion de concertation ministérielle en vue d’un prochain décret, le 44 tonnes « agricole » a été présenté en configuration six essieux, qui pourrait s’appliquer à partir de 2012 pour les nouveaux matériels et 2019 pour l’ensemble du parc. L’administration, dont le secrétariat d’État aux Transports, sous la coupe du MEEDDAT, penche pour cette solution, privilégiée pour limiter les dégâts et détériorations que pourraient causer les quatre tonnes supplémentaires par véhicule. Autant dire que cette nouvelle combinaison de six essieux, en contradiction avec ce qui se pratique en Belgique, au Luxembourg et en Italie (déjà à 44 tonnes), attise les mouvements d’humeur et marques de réprobation. La FNTR s’est immédiatement opposé au principe et l’a fait savoir. L’AUTF, moins publiquement
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