LE VIRUS DE LA ROUTE COMME ANTIDOTE

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« Je suis né avec le virus de la route », déclare, en préambule, Jean-Yves Postollec. À 67 ans, avec 35 années de conduite, cet artisan dans l’âme, tractionnaire, est toujours au volant de son tracteur. Il a passé son attestation en 1975 et a commencé par desservir les Halles de Paris. Il a ensuite travaillé dans des secteurs du transport très différents, connu les hauts et bas du métier, les joies et misères des affaires. « J’ai toujours gardé le moral. » En 2003, il acquiert un Scania 164 avec 1,335 million de kilomètres au compteur ! « Je l’entretiens comme la prunelle de mes yeux pour qu’il dure le plus longtemps possible ». Dès lors, il travaille comme tractionnaire en conteneurs pour le compte d’un commissionnaire de transport situé sur le port de Montoir-de-Bretagne. Le marché du conteneur est payé au kilomètre. « Il ne s’agit pas de kilomètres réels,souligne cet homme de caractère, mais de kilomètres TRO. C’est-à-dire du kilomètre par zone qui nous fait perdre, selon les zones, de 5 à 8 % de kilométrage sur la distance réelle parcourue chaque mois, alors que la TRO n’existe plus depuis 20 ans ! »Jean-Yves Posto

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