La pugnacité et le sens de la pédagogie du sénateur UMP Louis Nègre ont porté leurs fruits. Les parlementaires réunis en commission mixte paritaire (CMP), le 16 juin, ont finalement adopté à une large majorité (dix voix pour, deux contre, deux abstentions), le principe d’expérimentation du péage urbain pour les collectivités locales volontaires de plus de 300 000 habitants. Amendement porté par le rapporteur du Grenelle 2 au Sénat, la partie n’était pas gagnée d’avance. Soutenu par le Sénat dès 2009, le principe avait été rejeté par l’Assemblée nationale en début d’année pour être finalement retenu par Dominique Bussereau la semaine dernière : « Le gouvernement ne considère pas que c’est une mauvaise idée », a lâché le secrétaire d’État chargé des Transports. « Le péage urbain n’est pas la panacée universelle mais reste un outil supplémentaire efficace dans la boîte à outils du Grenelle de l’environnement », martèle Louis Nègre. Pour un prix qui peut être modique (1 à 2 € à Stockholm), il génère des contreparties positives : fluidité du trafic, amélioration de la santé publique par une diminution de la
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