Pour des négociateurs prêts à en découdre, la formation professionnelle constitue un sujet de discorde en or. Les fédérations de transporteurs n’ont pas laissé filer une si belle occasion de s’empoigner. Au centre de la bataille : l’actualisation de l’accord de branche de 2004. Il s’agissait essentiellement de lister de nouvelles priorités d’action pour tenir compte de la loi du 14 novembre 2009 et de l’évolution des métiers. Une discussion qui, a priori, n’avait rien pour susciter tant de passion. Mais voilà qu’un enjeu politique – la pertinence de créer un organisme « chapeau » – est venu phagocyter le débat technique. Une idée qui, soit dit en passant, n’est pas vraiment neuve. Promotrans la défend depuis des années. TLF et l’OTRE ont repris la balle au bond. Il n’en fallait pas davantage pour que les esprits s’échauffent. Dans les cercles parisiens, tout concourt à alimenter la controverse. Tout, c’est d’abord l’importance des sommes en jeu : le financement de la formation professionnelle consacré au secteur brasse plusieurs centaines de millions d’euros par an. La multiplicité des intervenants – prescripteur
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