Au moins six mois de retard : c’est le délai qu’accuse Ferovergne, l’OFP (opérateur ferroviaire de proximité) de la région Auvergne, pour démarrer son exploitation. Prévue pour fin avril, elle est repoussée, au mieux, à septembre prochain. « Nous allons prochainement déposer les statuts de l’OFP dont les Transports Combronde (63) détiennent 30 % du capital et la SNCF 15 % comme prévu lors de la signature du protocole d’accord en février dernier », rappelle Jean-François Frère, directeur financier du groupe Combronde. Et de confirmer que la SNCF va non seulement prêter à l’OFP sa licence ferroviaire et son certificat de sécurité, mais aussi mettre à sa disposition des salariés de l’entreprise. Un prêt que des syndicats de cheminots auvergnats de la SNCF, CGT et Sud Rail notamment, dénoncent depuis quelques mois avec vigueur, avec pour ambition de retarder, voire empêcher, la création de cet OFP. Leur argument : « Cet OFP ne va pas prendre de nouveaux trafics ou des trafics perdus par les entreprises ferroviaires. Il va prendre, avec la bénédiction de notre direction, 80 % des marchés que Fret SNCF réalise aujourd’hui, et ce en a
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