Non, Force Ouvrière ne quittera pas la table des Etats Généraux. Pas dans l’immédiat en tout cas. L’organisation dirigée par Gérard Martinez n’en cache pas pour autant son agacement quant au concert d’auto-satisfaction, selon elle, qui a accompagné le bilan de mi-parcours dressé le 4 juin sous l’égide de Patrick Vieu, directeur des Transports au MEEDM. « Il y a un consensus général alors que les vrais dossiers n’avancent pas. On laisse de côté les sujets sensibles comme le 13e mois, l’ancienneté, l’ouverture de négociations sur la convention collective ou la mutuelle de branche en se disant « on verra plus tard », estime Gérard Martinez. Lequel tient à préciser que son organisation campe sur l’état d’esprit qui était le sien au moment du conflit en décembre 2009. « La plateforme de revendications des syndicats ne portait pas uniquement sur les salaires et les frais de déplacement. Il y avait également une liste de revendications qui concernait d’autres points cruciaux. Mais de tous ces points, on ne reparle plus ». FO a proposé un avenant à la convention collective sur le dialogue social dans la branche. Gérard Martinez dit
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