Ils devaient sortir en août 2011 du plan de continuation accordé par le tribunal de commerce de Châlon. Mais grâce à un effort collectif exceptionnel, la direction et les salariés de Strabert ont « liquidé » leur passif (1,08 M€) un an avant la fin de l’échéancier établi en août 2001. Au sein de l’entreprise bourguignonne aux valeurs humaines fortes, la direction et les salariés se sont donné la main pour affronter la tempête économique de 2009. Juste avant, dès 2006, Sophie Montcharmont, la jeune « pédégère » (35 ans) de Strabert et son frère avait réduit sensiblement la voilure : allégements des effectifs de 60 à 40 salariés, élimination des clients non rentables, révision à la baisse des frais généraux, réduction de la flotte (de 55 à une trentaine de moteurs), gel de l’achat de 12 tracteurs et, dans le même temps, ouverture à une activité de commissionnaire et diversification vers des niches plus lucratives comme le transport de matières dangereuses (messagerie et petits lots) et de déchets qu’ils souhaitent développer. Les clients de l’entreprise bourguignonne installée à Ouroux-sur-Saône se montrent également «
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