« Tous types de fraudes confondus, l’Insee estime que le travail illégal génère en France un préjudice annuel de 60 milliards d’euros, soit 4,5 % du PIB », observe le Lieutenant-colonel Patrick Knittel, chef de l’Office central de lutte contre le travail illégal. Dans un contexte de rigueur budgétaire, l’information peut faire l’effet d’une bombe médiatique puisqu’elle révèle un manque à gagner considérable pour l’État et les organismes sociaux. « Nous officions dans un domaine où la concurrence fait rage, poursuit le chef de l’OCLTI. Les infractionnistes pénalisent l’équilibre économique du pays dans la mesure où le travail dissimulé fausse la concurrence et désavantage les entreprises dites honnêtes. » Les missions des 28 membres de l’OCLTI (22 officiers e
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