STEF-TFE continue de tester les possibilités du froid chimique. L’expérience privilégie l’azote liquide (non émetteur de CO2) en « injection indirecte », par le biais d’un échangeur radiateur, dans la caisse frigorifique. La solution « injection directe » d’azote a été abandonnée en raison de problèmes de sécurité (appauvrissement de l’air en oxygène), rédhibitoires pour Air Liquide, partenaire des tests. « Nous procédons à des essais avec injection indirecte d’azote dans deux-trois caisses frigorifiques de porteurs actuellement car nous considérons que l’azote est une solution viable, même si des problèmes techniques demeurent. Le principal souci étant un rendement moins bon. Mais en travaillant sur la taille des réservoirs, nous pouvons améliorer le dispositif », explique Marc Vettard, le directeur exploitation transport du groupe STEF-TFE, qui recherche des solutions alternatives aux fluides frigorigènes synthétiques utilisés par les groupes frigorifiques. Au niveau de sa flotte moteurs (soit 2 000 véhicules), le groupe dirigé par Francis Lemor et détenu par les salariés (1) a indiqué que « 100 % de son parc sera à la n
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?