La signature de l’accord sur la formation professionnelle se heurte à plusieurs points de blocage. A l’issue des réunions de la CNIC (commission nationale d’interprétation et de conciliation) des 30 et 31 août, trois différends d’ordre pécuniaire opposaient organisations patronales et syndicats de salariés. Le premier porte sur le tutorat. « Afin de valoriser la fonction tutorale, nous avons demandé et obtenu un effort financier pour les cadres, indique Maxime Dumont, secrétaire général de la FGTE CFDT. En revanche, la partie patronale refuse de relever de 65 € à 100/120 € par mois l’indemnité de tutorat. Pourtant, s’offusque le syndicaliste, cette indemnisation est intégralement financée par l’OPCA Transports et même au-delà du coût supporté par les entreprises. Elle leur rapporte 2 040 € par an et par tuteur ». Le deuxième point de désaccord concerne la rémunération des apprentis « qui, souvent, ne vont pas au bout de leur apprentissage en raison de graves difficultés financières », constate la CFDT. Laquelle souhaite un rehaussement de leur salaire (55 ou 70 % du Smic selon l’âge de l’apprenti à l’heure actuelle)
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