TAXE OU REDEVANCE POUR SERVICES RENDUS ?

Article réservé aux abonnés

On ne pourra jamais « taxer » Claude Abraham d’avoir fait preuve de légèreté sémantique. Non seulement l’éminent ingénieur général honoraire des ponts et chaussées a remis au secrétaire d’État chargé des Transports, Dominique Bussereau, un rapport circonstancié sur les modalités de répercussion de l’écotaxe poids lourds. Mais pour mener à bien ses travaux, il s’est largement appuyé sur l’article 11-VI de la loi n° 2009-967 du 3 août 2009 dite loi Grenelle 1, lequel stipule : « […]… Cette taxe sera répercutée par les transporteurs sur les bénéficiaires de la circulation des marchandises. […]. Alors que le terme est inscrit dans le marbre (donc dans la loi), Dominique Bussereau utilisait paradoxalement le vocable « écoredevance » le 4 septembre 2009 (L’OT 2515). En cette rentrée parlementaire où le gouvernement prépare, non sans difficulté, le projet de loi de finances 2011, il est utile de rappeler un principe de bon sens. « Juridiquement, c’est une taxe, ce qui signifie qu’elle n’est pas affectée, explique Claude Abraham. Toutefois, le gouvernement s’est engagé politiquement à affecter le produit de la coll

La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

FRANCE

Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15