« Marseille n’est pas un port moderne, s’emporte Michel Mattar, le secrétaire général de TLF Méditerranée. Ce n’est pas une infrastructure fiable. »En substance, il résume une situation qui s’enlise depuis des semaines et dont les transporteurs routiers de conteneurs sont les premières victimes. En fait, trois facteurs conjugués empêchent l’accès aux terminaux à conteneurs de Fos-Graveleau : des travaux réalisés par le GPMM (Grand port maritime de Marseille) qui réduisent la disponibilité des espaces de stockage des conteneurs ; l’amplification du mouvement national de la FNPD-CGT (Fédération nationale des ports et docks) qui préconise deux heures d’arrêts de travail en fin de shift du lundi au samedi inclus ; les difficultés opérationnelles de Seayard, l’opérateur de manutention. Résultat : les temps d’attente à la
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