Qui peut ignorer la place que prend le e-commerce dans les modes de consommation des ménages ? Pas les transporteurs (pour certains sous appellation « logistique »), qui ont répondu en nombre au dernier salon du e-commerce, à Paris (sur 27 000 m2, soit autant que la SITL 2011). Quelques grands opérateurs (DHL, TNT, Dentressangle, France Express, Tatex…), des PME de renom (Morin Logistic, VIR Transport, Guisnel, Deret, SLS-GCI, Grimonprez…) et des réseaux (TEM et Astre City) avaient choisi d’y afficher leurs couleurs. Objectif évident : être en contact direct avec cette clientèle du petit écran (Cdiscount, Cybershop, Ebay, Pixmania, Rue du Commerce…) en s’affirmant comme un spécialiste de la distribution urbaine, promoteur du délai garanti, et servant jusqu’aux particuliers. Cette présence massive d’acteurs logistiques, qui ne pourra jamais se passer de chauffeurs-livreurs de plus en plus qualifiés, n’est guère fortuite. Le chiffre d’affaires généré par le canal du commerce électronique, cousin de la vente à distance traditionnelle, est passé de 8,4 Md€ à 31,5 Md€ entre 2005 et 2010. Quel bond ! Mais la fortune nouvelle des cyber
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