Participant au groupe de travail « révision de la convention collective », Dominique Cornil, responsable du TRM pour la CGT, en a gros sur le cœur. « Si ce travail de dépoussiérage était nécessaire, il s’est traduit par un simple jeu d’écriture à droit constant, observe le cégétiste. On ne cesse de nous répéter que les Etats généraux ne sont pas une instance de négociation. Du coup, tout est renvoyé hors de leur champ. On s’est enfermé dans un piège ». Fallait-il, donc, siffler la fin de la partie à la fin octobre, comme initialement prévu ? Dominique Cornil est bien prêt de l’admettre car, affirme-t-il, « ce sont les négociations annuelles obligatoires qui vont, une fois encore, en faire les frais ». Déjà l’intersyndicale fourbit ses armes en organisant une conférence de presse, le 20 octobre. Au menu, un état des lieux d’avancement des travaux qui, selon certains de ses membres, sont bien proches du néant. Pour des protagonistes — représentants patronaux comme syndicaux — pressés d’en finir, elles sembleront bien longues ces semaines qui restent d’ici la clôture officielle des Etats généraux…
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