Réforme avortée sur les heures supplémentaires

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Au sein de la société Geodis Bourgey-Montreuil, c’est le statu quo social, après une passe d’armes autour de la question du paiement des heures supplémentaires. La direction avait en effet annoncé aux représentants du personnel, au début de l’été, sa volonté de passer d’un décompte mensuel des heures supplémentaires à un lissage sur trois mois. Pour un salarié ayant, par exemple, travaillé 10 heures de moins que les 200 heures de garantie mensuelle prévues dans son contrat, les 10 heures auraient été réglées en fin de mois, mais déduites, les deux mois suivant, des heures supplémentaires qu’il serait amené à effectuer au-delà de 200 heures. « Ce lissage revenait, en fait, à ne plus payer d’heures supplémentaires », lance Pierre Navarro, délégué CGT qui, avec les autres organisations syndicales présentes dans l’entreprise, a appelé tous les conducteurs à une grève à partir du 3 octobre avec un blocage de tous les sites. « Mais le 27 septembre, avant même de recevoir officiellement notre préavis de grève, la direction nous a annoncé qu’elle retirait son projet. On a donc évité la grève », se réjouit le représentant

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