Il aura fallu attendre le 19 octobre au soir pour que le Gouvernement reconnaisse enfin les risques d’une pénurie totale de carburant et l’urgence à agir. Avec une série de mesures annoncées par Jean-Louis Borloo, ministre de l’Écologie : mutualisation des stocks de réserve, mobilisation de moyens d’acheminement vers les stations-service en manque (au besoin par des véhicules étrangers), déblocage de raffineries. Il était plus que temps. Si les pouvoirs publics ne recensaient « que » 4 000 stations-service à sec sur les 12 500 implantées sur le territoire et une vingtaine de dépôts bloqués (219 au total), les réelles difficultés d’approvisionnement semaient un début de vent de panique parmi la population. Et commençaient à peser sur l’économie du pays. À l’origine, des mouvements sociaux d
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