Actualité oblige, la question ne pouvait qu’être posée lors de l’assemblée générale du groupement national des transports combinés (GNTC) le 14 octobre : quid du libre accès des opérateurs privés à l’infrastructure ferroviaire lors d’une grève, reconductible ou non, à la SNCF ? C’est Emmanuel Delachambre, directeur général d’ECR (filiale française de la DB Schenker Rail), qui le premier a mis les pieds dans le plat en rappelant que, depuis le début de l’année, les grèves à la SNCF ont « empêché l’opérateur de circuler 18 jours en national et 12 jours en local ! » Et que dans ces conditions, il est « difficile pour le combiné d’être rentable ». Une situation que les opérateurs et clients du combiné acceptent d’autant moins que la gestion de l’infrastructure relève de la responsabilité de RFF. Gestion qui a été déléguée à l’opérateur historique : la SNCF. Mais cette dernière ayant décidé de retirer toutes ses filiales du GNTC (L’OT 2568), elle ne pouvait pas être présente pour plaider sa cause. Elle aurait ainsi pu annoncer que Lorry Rail (encore adhérente) ne pouvait pas faire circuler de trains depuis
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