La direction du port normand veut fluidifier les accès routiers à la zone portuaire. Il faut parfois six heures aux conducteurs routiers pour atteindre les terminaux et être déchargés ou chargés. Les terminaux à conteneurs peinent à absorber un flux routier quotidien atteignant 10 000 poids lourds, pour l’ensemble d’une zone portuaire (terminaux, zone logistique et zone industrielle). Le trafic routier de conteneurs avec l’hinterland progresse de 13 %, le trafic ferroviaire de 5 % et la barge fluviale de 16 %. La direction du port travaille au projet « Transport Intermodalité Portuaire » (TRIP), outil de régulation du trafic routier. Par ailleurs, un schéma directeur dit de « jalonnement » vise à faciliter, pour les conducteurs routiers, le repérage sur l’ensemble de la zone portuaire pour une meilleure fluidité. Il aurait fait ses preuves sur les ports d’Anvers, Rotterdam et Amsterdam. Des rencontres avec les opérateurs de terminaux à conteneurs et le groupement routiers des activités portuaires (GRAP) « devraient permettre de mettre en place progressivement un plan routier de rendez-vous sur les terminaux », assure Hervé Cornède, direc
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