La liste des signataires de la Charte CO2 s’allonge semaine après semaine, ici dans le Nord/Pas-de-Calais, là en Aquitaine, ailleurs en Bretagne… Elle avoisine la barre des 200 entreprises de transport, ayant enclenché un processus d’économies, encadrées par un calendrier, ce que ne manquent jamais de saluer les promoteurs du dispositif gouvernemental : l’ADEME, le ministère de l’Écologie, ainsi que les DREAL et les préfets associés. Depuis deux ans, dans le dessein de limiter les rejets de CO2 dans l’atmosphère, la Charte fédère autour d’une idée simple : baisser la consommation de gazole, qui peut se chiffrer par millions. L’objectif de la réduire de quelques litres par véhicule, facilement quantifiable aux 100 km, engage autant les conducteurs, que les matériels et les exploitants. Ce qui signifie des formations à la conduite économique (que favorise l’anticipation au volant), des ordinateurs de bord aux multiples fonctions (calcul de la consommation de carburant, assistance à la conduite, optimisation des itinéraires), des dispositifs techniques appropriés (coupure du moteur à l’arrêt, carénages pour l’aérodynamisme, réduction
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