Depuis le début du mois d’octobre, les Transports Strabert entament une seconde vie. L’entreprise bourguignonne d’Ouroux-sur-Saône est officiellement sortie du plan de continuation que lui avait accordé le tribunal de commerce de Chalon il y a 9 ans. Sa fierté : elle en est sortie un an avant le délai fixé. « Les salariés se disent qu’ils n’ont pas fourni tous ces efforts pour rien, déclare Sophie Montcharmont, la Pdg de Strabert. En outre, c’est une véritable bouffée d’oxygène pour nous que de pouvoir de nouveau régler nos factures de gazole (28 % de nos prix de revient) ou nos divers engagements fournisseurs avec un délai à 30 jours ». Strabert (CA prévisionnel : environ 5 M€) reprend également l’offensive sur le terrain des investissements. La société compte investir dans la géolocalisation (Transics) « pour mieux rentabiliser nos trafics ». Elle espère aussi acquérir quelques moteurs (33 aujourd’hui) en 2011, notamment un second exemplaire du tracteur rose qui lui a valu quelques bons papiers et quelques sympathiques photos dans la presse. Strabert songe aussi à se porter candidat à la certification Iso 14000. La société
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