Comment lire l’intitulé du portefeuille ministériel attribué à Nathalie Kosciusko-Morizet, le 14 novembre ? La nouvelle patronne de l’Hôtel de Rocquelaure, siège de son ministère à Paris, porte en effet, entre autres titres, celui de ministre des Transports. Ce n’était pas le cas de son prédécesseur, Jean-Louis Borloo. Une « rupture » qui n’a pas échappé au regard aiguisé des dirigeants patronaux. Ainsi, Gilles Mathelié-Guinlet, délégué général de l’OTRE, y voit « un signe, une marque d’attention car, de plus, on conserve un secrétariat d’État aux Transports alors qu’on est dans un gouvernement resserré ». Nicolas Paulissen, délégué général adjoint de la FNTR, abonde dans ce sens : « Cela démontre une volonté de réhabiliter les transports. C’est un signe qui ne trompe personne ». De son côté, TLF avait milit�
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