Le groupe Mory, dirigé par Alain Bréau, est en discussion avec la holding industrielle Bavaria Industriekapital, basée à Munich. L’information a été divulguée le 19 novembre. Depuis les négociations avortées avec Kuehne & Nagel, durant l’été 2008, il ne fait plus mystère que le groupe Mory est à reprendre. Il a généré 731 M€ de revenus sur l’exercice 2009, contre 906 M€ en 2008, emploie environ 6 000 personnes et s’appuie sur plusieurs centaines de sous-traitants. A l’instar d’une majorité des messagers, tributaires de coûts fixes de structures incompressibles, lourds à porter avec la baisse des volumes, les pertes d’exploitation sont élevées. Un mandataire ad hoc a été nommé par le tribunal cet automne et un moratoire sur les cotisations Urssaf a, notamment, été prononcé. Ainsi, le groupe Mory fait face à un endettement bancaire et à des arriérés fiscaux et sociaux conséquents, selon la lettre confidentielle Capital Finances. Deux questions se posent désormais. Vis-à-vis de l’interne, Alain Bréau (371ème fortune professionnelle de France, selon le dernier classement de Capital, avec 80 M€) cherche-t-il à vendre l’en
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